JEAN-JACQUES-MARIE-CARLE-VITA ELSHOECHT – PRESENTANT CHARLOTTE CORDAY. Graveur : Jean-Jacques-marie-carle-Vita Elshoecht dit Carle Elshoecht. Taille : Environ 25,5 cm. Belle qualité de fonte. Fils du peintre et sculpteur. Jean-Jacques Elshoecht présente ses uvres pour la première fois en 1824. Marie-Anne-Charlotte de Corday dArmont. Retenue par l’Histoire sous le nom de. (elle-même toutefois se faisait désigner et signait sa correspondance de son premier prénom Marie), née le. Est une personnalité de la. Célèbre pour avoir assassiné. Le 13 juillet 1793. Dans son Histoire des Girondins. A imaginé la scène, qui neut en réalité pas de témoin. « Elle descendit de voiture du côté opposé de la rue, en face de la demeure de Marat. Le jour commençait à baisser, surtout dans ce quartier assombri par des maisons hautes et par des rues étroites. La portière refusa dabord de laisser pénétrer la jeune inconnue dans la cour. Celle-ci insista néanmoins et franchit quelques degrés de lescalier, rappelée en vain par la voix de la concierge. À ce bruit, la maîtresse de Marat entrouvrit la porte, et refusa lentrée de lappartement à létrangère. La sourde altercation entre ces femmes, dont lune suppliait quon la laissât parler à lAmi du peuple, dont lautre sobstinait à barrer la porte, arriva jusquaux oreilles de Marat. Il comprit, à ces explications entrecoupées, que la visiteuse était létrangère dont il avait reçu deux lettres dans la journée. Dune voix impérative et forte, il ordonna quon la laissât pénétrer. Soit jalousie, soit défiance, Albertine Marat obéit avec répugnance. Elle introduisit la jeune fille dans la petite pièce où se tenait Marat, et laissa, en se retirant, la porte du corridor entrouverte, pour entendre le moindre mot ou le moindre mouvement de son frère. Cette pièce était faiblement éclairée. Marat était dans son bain. Dans ce repos forcé de son corps, il ne laissait pas reposer son âme. Une planche mal rabotée, posée sur la baignoire, était couverte de papiers, de lettres ouvertes et de feuilles commencées. Charlotte évita darrêter son regard sur lui, de peur de trahir lhorreur de son âme à cet aspect. Debout, les yeux baissés, les mains pendantes auprès de la baignoire, elle attend que Marat linterroge sur la situation de la Normandie. Elle répond brièvement, en donnant à ses réponses le sens et la couleur propres à flatter les dispositions présumées du journaliste. Il lui demande ensuite les noms des députés réfugiés à Caen. Elle les lui dicte. Il les note, puis, quand il a fini décrire ces noms : « Cest bien! Dit-il de laccent dun homme sûr de sa vengeance, avant huit jours ils iront tous à la guillotine! À ces mots, comme si lâme de Charlotte eût attendu un dernier forfait pour se résoudre à frapper le coup, elle tire de son sein le couteau et le plonge, avec une force surnaturelle, jusquau manche dans le cur de Marat. Charlotte retire du même mouvement le couteau ensanglanté du corps de la victime et le laisse glisser à ses pieds. », s’écrie Marat, et il expire sous le coup. Charlotte Corday est ensuite maîtrisée par Simone Évrard. La compagne de Marat. Et ses gens de maison. Protégée contre la foule, elle est conduite non loin, à la prison de l’Abbaye. Où elle subit une fouille en règle. Outre quelques objets personnels, on trouve sur elle une feuille de papier pliée en huit, dans laquelle elle explique les raisons de son geste. « Adresse aux Français amis des lois et de la paix. « Jusquà quand, ô malheureux Français, vous plairez-vous dans le trouble et dans les divisions? Assez et trop longtemps des factieux, des scélérats, ont mis lintérêt de leur ambition à la place de lintérêt général ; pourquoi, victimes de leur fureur, vous anéantir vous-mêmes, pour établir le désir de leur tyrannie sur les ruines de la France? « Les factions éclatent de toutes parts, la Montagne triomphe par le crime et loppression, quelques monstres abreuvés de notre sang conduisent ces détestables complots Nous travaillons à notre propre perte avec plus de zèle et d’énergie que l’on n’en mit jamais à conquérir la liberté! Ô Français, encore un peu de temps, et il ne restera de vous que le souvenir de votre existence! « Déjà les départements indignés marchent sur Paris, déjà le feu de la discorde et de la guerre civile embrase la moitié de ce vaste empire ; il est encore un moyen de l’éteindre, mais ce moyen doit être prompt. Déjà le plus vil des scélérats, Marat, dont le nom seul présente l’image de tous les crimes, en tombant sous le fer vengeur, ébranle la Montagne et fait pâlir Danton, Robespierre, ces autres brigands assis sur ce trône sanglant, environnés de la foudre, que les dieux vengeurs de l’humanité ne suspendent sans doute que pour rendre leur chute plus éclatante, et pour effrayer tous ceux qui seraient tentés d’établir leur fortune sur les ruines des peuples abusés! Vous connaissez vos ennemis, levez-vous! Que la Montagne anéantie ne laisse plus des frères, des amis! J’ignore si le ciel nous réserve un gouvernement républicain, mais il ne peut nous donner un Montagnard pour maître que dans l’excès de ses vengeances Ô France! Ton repos dépend de l’exécution des lois ; je n’y porte pas atteinte en tuant Marat : condamné par l’univers, il est hors la loi. Quel tribunal me jugera? Si je suis coupable, Alcide l’était donc lorsqu’il détruisait les monstres! Tes infortunes déchirent mon cur ; je ne puis t’offrir que ma vie! Et je rends grâce au ciel de la liberté que j’ai d’en disposer ; personne ne perdra par ma mort ; je n’imiterai point Pâris. Le meurtrier de Lepeletier de Saint-Fargeau. Je veux que mon dernier soupir soit utile à mes concitoyens, que ma tête portée dans Paris soit un signe de ralliement pour tous les amis des lois! Que la Montagne chancelante voie sa perte écrite avec mon sang! Que je sois leur dernière victime, et que l’univers vengé déclare que j’ai bien mérité de l’humanité! Au reste, si l’on voyait ma conduite d’un autre il, je m’en inquiète peu. Qu’à l’univers surpris cette grande action. Soit un objet d’horreur ou d’admiration. Mon esprit, peu jaloux de vivre en la mémoire. Ne considère point le reproche ou la gloire. Toujours indépendante et toujours citoyen. Mon devoir me suffit, tout le reste n’est rien. Allez, ne songez plus qu’à sortir d’esclavage! .. « Mes parents et mes amis ne doivent point être inquiétés, personne ne savait mes projets. Je joins mon extrait de baptême à cette adresse, pour montrer ce que peut être la plus faible main conduite par un entier dévouement. Si je ne réussis pas dans mon entreprise, Français! Je vous ai montré le chemin, vous connaissez vos ennemis ; levez-vous! Transférée le 15 juillet à la Conciergerie. Elle comparait le lendemain au Tribunal révolutionnaire. Jacques Bernard Marie Montané. Préside, assisté des juges Foucault, Roussillon et Ardouin. Occupe sa place d accusateur public. Au banc du jury siègent Jourdeuil, Fallot, Ganney, Le Roy, Brochet, Chrétien, Godin, Rhoumin, Brichet, Sion, Fualdès. Montané lui ayant enjoint de désigner un défenseur, elle choisit le Girondin Doulcet de Pontécoulant. Et, en attendant quil la rejoigne, on désigne doffice le citoyen Guyot, « homme de loy. Le jour même, Fouquier-Tinville informera Doulcet, mais la lettre lui étant parvenue trop tard pour lui permettre dassumer cette tâche. Le président nomme doffice Chauveau-Lagarde. Présent à laudience, défenseur de Charlotte Corday. Après la lecture de lacte daccusation, laudition des témoins, on donne lecture de la lettre quelle a écrite à son père, le 16 juillet, et qui a été interceptée. Elle revendique son acte en ces termes. « Pardonnez-moi, mon cher papa, davoir disposé de mon existence sans votre permission. Jai vengé bien dinnocentes victimes, jai prévenu bien dautres désastres. Le peuple, un jour désabusé, se réjouira dêtre délivré dun tyran. Si jai cherché à vous persuader que je passais en Angleterre, cest que jespérais garder lincognito, mais jen ai reconnu limpossibilité. Jespère que vous ne serez point tourmenté. En tout cas, je crois que vous auriez des défenseurs à Caen. Jai pris pour défenseur Gustave Doulcet : un tel attentat ne permet nulle défense, cest pour la forme. Adieu, mon cher papa, je vous prie de moublier, ou plutôt de vous réjouir de mon sort, la cause en est belle. Jembrasse ma sur que jaime de tout mon cur, ainsi que tous mes parents. Noubliez pas ce vers de Corneille. Le Crime fait la honte, et non pas léchafaud! Cest demain à huit heures, quon me juge. Après lintervention de Chauveau-Lagarde, son défenseur, le jury reconnaît que laccusée a commis lassassinat « avec des intentions criminelles et préméditées ». Le tribunal condamne Charlotte Corday à la peine de mort et ordonne quelle soit conduite au lieu de lexécution revêtue de la chemise rouge. Un récit romancé de son exécution figure dans les Mémoires apocryphes de Sanson. En réalité dus à la plume du jeune Honoré de Balzac. Et de Louis-François L’Héritier. Cette publication destinée à bien se vendre ne peut donc être prise comme un témoignage authentique. Elle révèle bien plutôt la place de Charlotte Corday dans la mémoire de la noblesse catholique et royaliste au. MERCI DE NOUS CONTACTER AVANT LE PAIEMENT. Toutes nos médailles viennent de collections privées ou de confrères et sont achetées officiellement dans le respect de la législation. Toutes nos médailles sont garanties authentiques sans aucune condition! Médaille VENDUE AVEC FACTURE COMME TOUTES NOS MONNAIES. VOIR CONDITIONS GENERALES DE VENTE SUR. L’outil de mise en vente gratuit. Mettez vos objets en vente rapidement et en toute simplicité, et gérez vos annonces en cours. L’item « JEAN-JACQUES-MARIE-CARLE-VITA ELSHOECHT CHARLOTTE CORDAY » est en vente depuis le lundi 3 avril 2017. Il est dans la catégorie « Monnaies\Médailles, jetons\Médailles françaises\XIXe siècle ». Le vendeur est « ecocash48″ et est localisé à/en Antrenas. Cet article peut être expédié au pays suivant: France.
- Métal: Bronze
- Type: Médailles françaises
- Epoque: XIXème siècle
Keywords: charlotte, corday, elshoecht, jean-jacques-marie-carle-vita
Topic: jean-jacques-marie-carle-vita